Je porte le nom de Keltia, et voici mon histoire

Je porte le nom de Keltia, nom que l’on m’a attribué lors de mon entrée dans l’ordre druidique d’Aerouant en Elensar. Depuis mon intronisation dans l’ordre j’ai fait du chemin, je suis à présent Grande Druidesse, où plus exactement j’étais… Grande Druidesse car je ne le suis plus depuis cette terrible nuit du solstice d’été, qui pourtant était une nuit magnifique, la lune était haute dans le ciel, et pleine. Comme à chacune de nos cérémonies, nous nous devions mes sœurs et moi de faire extrêmement attention du fait de l’interdiction par les autorités ecclésiastiques des rites païens, l’inquisition rôdait et arrêtait, tuait, torturait, violait toutes personnes surprises à pratiquer ces rîtes. Lors de cette nuit nous nous glissâmes mes sœurs et moi jusqu'à notre clairière au cercle de pierres magique et commencions la cérémonie, lorsque des bruits de pas, des murmures et des lueurs nous fîmes, nous retourner…… Comment ?…Comment pouvaient-ILS savoir ? Toute l’organisation c'était faite dans le plus grand secret, seule la congrégation et quelques fournisseurs le savaient. Alors qui ? Qui avait pu ainsi nous trahir ?

A leur arrivée il était quasiment trop tard, nous prîmes la fuite. Je partis la dernière comme se le doit une Grande Druidesse, m’assurant qu’il ne restait plus personnes et plus de trace de notre passage. Je fuis à mon tour et trouvai refuge dans les sous bois, là mon instinct m’averti d’un danger, c’était un inquisiteur qui m’avait vue et rattrapé, il m’empoigna et commença à me violenter, au même moment je sentis un liquide chaud m’éclabousser le visage, le cou, les bras, qu’elle ne fut mon horreur puis mon soulagement en voyant, mon assaillant s’écrouler au sol mortellement touché, le milieu du corps largement ouvert puis, l'instant suivant sa tête voler à plus d’un mètre du reste du corps. Je ressentis alors montée en moi, dans ma gorge ce goût acre de la nausée, ainsi qu’une peur panique m’envahir, je reculai puis me mis à courir aussi vite que je le pouvais, trébuchant dans ma folie, j’entendis derrière moi un grognement, je me dis en moi-même « Un lycan cours, cours »…Mais son souffle vint rapidement m’effleurer la nuque, son
haleine m’envelopper, ce n’était pas une odeur fétide comme les anciens nous le raconte, non je ne saurais dire exactement, mais s’était plutôt une odeur douceâtre. Mes forces s’amenuisaient petit à petit. IL posa sa patte griffue et velue sur mon épaule, en tournant mon regard vers l'arrière la seule chose que je vis et dont je me souviens c’est cette gueule monstrueuse grand ouverte, prête à mordre, puis plus rien. Je restais inconsciente des jours entiers.

A mon réveille, je me trouvais en proie à une très forte fièvre, et douleur, je regardais autour de moi, je me trouvais dans une caverne, en tâtonnant, je trouvais l’endroit de mon corps meurtri, l’épaule et une partie de mon cou étaient bandé et chaud du sang qui s’écoulait encore de la blessure, les souvenirs de cette nuit là commençaient à remonter en moi, je revis mes sœurs fuir à l’approche des inquisiteurs, l’horrible mort de l’homme qui m’agressait, puis……………………….Le lycan, son souffle, son haleine, sa….sa morsure. Je poussai un hurlement de terreur, quand un homme de taille moyenne, brun s’approcha, il calma ma terreur et m’intima de rester allongée le temps que ma fièvre baisse et que je reprenne des forces, me demanda mon nom, je lui répondis :
- Je me nomme Keltia, monsieur, et vous quel est le vôtre ?
- Moi ? C’est Djac !!
- Quel nom étrange !
- Pas plus que le vôtre me dit-il ! Keltia d'où provient-il ?
- Oui vous avez raison, j’oubliais que ce n’est pas mon véritable nom, tout comme le vôtre, non ?
- Comment ? Ce n'est pas votre véritable nom ?
- Non, il faut savoir que lorsque l’on intègre l’ordre d’Aerouant ou une autre confrérie druidique, on perd son identité première, pour en épouser une différente. Acceptez mes excuses, d’autant que vous êtes, je pense mon sauveur, et, que sans votre ntervention j’aurais sans aucun doute été le repas de cette bête.
Il me regarda et me sourit tristement, il détourna son regard et me dit : « Ce lycan……c’est, c'est moi. Moi aussi qui vous ai mordu !!!!!! ». Je le ragardais les yeux emplis de terreur, j’étais pétrifiée, cet homme, non, non, ce n’est pas possible, lui un...lycan ?
- Mais pourquoi, pourquoi ne pas m’avoir laissée aux mains de cet homme ? Pourquoi m’avoir sauvé, pour ensuite me mordre et………………………. Là une horrible vérité s’imposa à moi, s’il m’a mordu sans me tuer, c’est que je suis maintenant moi aussi…un lycan !!!!

A cette pensée je m’évanouie, lorsque je revins à moi, là nuit était déjà bien avancée, l’aube approchait, et quelque chose en moi se passait, je sentais une faim terrible me tenailler les entrailles, puis, je sentis l’odeur du sang, c’était Djac qui revenait de sa chasse, toujours transformé en lycan, couvert de sang et de chaire séchée. Cette odeur, à cet instant m’attirait et me répugnait tout autant, elle était appétissante et écœurante en même temps, elle me faisait saliver et me donnait la nausée, devenais-je folle ? Non c’était juste le processus de transformation qui débutait. Djac me nourrit, puis au levé du soleil se changea et redevint un homme. Il s’approcha doucement de moi, me conta sa propre histoire, puis me dit que s’il m’avait mordu au lieu de me tuée était parce qu’il me connaissait. Il y avait plusieurs mois qu’il vivait solitaire dans la forêt proche de ma congrégation et qu’il nous observait. Qu’il nous avait suivie, pour semble t-il nous protéger, et à l’arrivée des inquisiteurs, il m’avait attendu, moi car il avait remarqué que j’avais l’esprit ouvert, que j’étais différente des autres, que je ne repoussait pas les gens « différents », c’est bien lui, oui qui tua cet homme, pris de frénésie meurtrière, il s’apprêtait à me faire subir le même sort, mais au dernier moment se retint et ne fit que me mordre, à présent il s’en repentait et s’excusa. Il me raconta aussi comment mes sœurs avaient été rattrapées par ces hommes, comment il était arrivé trop tard pour les sauver. Une partie de mes sœurs avaient réussi à prendre la fuite et se réfugier dans l’enceinte de notre ordre, les autres rattrapées par l’inquisiteur et ses hommes, avaient été violées et torturées de la plus horrible façon qui soit pour ensuite être clouées encore agonisantes à des croix sur le chemin principal, des écriteaux indiquaient aux passants quelles étaient des hérétiques. Ainsi pouvaient-ils observer à loisirs le sort que l’église et l’inquisition leurs réservaient si ont leurs désobéissaient.

Je pleurai toute la journée sur le sort de mes pauvres sœurs, et aussi sur le fait que jamais je ne pourrais revoir celles d’entre elles qui avaient survécu, à cause de mon nouvel état.
Je passais les mois suivants en sa compagnie, puis une fois assez forte pour me débrouiller seule, je décidai de poursuivre ma route seule, ce qu’il comprit parfaitement. Toutes mes journées je les passaient à rechercher et traquer les hommes de l’inquisition et nos dénonciateurs (qui s'avérait, je l’appris au cours de mon enquête, être notre fournisseur en tissus et père de l'une de nous, visible à présent sur l’une des croix, elle fût celle qui subit le plus de tortures - lui je le laissa vivre avec ses remords qui le tueraient à petit feu) coupables du massacre de mes sœurs, et mes nuits à les chasser et les éliminer, leur arrachant la jugulaire à coup de crocs, les éventrant à coup de griffes. Eux, ainsi que les membres de leur famille, n’épargnant personnes, pas même les enfants, sachant qu’ils grandiraient et deviendraient des hommes et des femmes de l’inquisition ou des chasseurs de lycans, mes nouveaux semblables, mon nouveau genre !!!!

Au cours de mon voyage solitaire j’appris d’un vieux lycan, une ancienne balade qui donne en partie ceci :

Puis une nuit alors que je suivais ma future victime, un de ses vils vampires (ou rats volants comme j’aime à les appeler) juste au coin d’une ruelle dans une petite ville du Nord, je fus heurté violemment par un autre lycan, lui aussi sur les traces de cette bestiole, nous nous retrouvâmes tous deux à terre, du au choc de notre collision et de surprise, nous nous retrouvions Djac et moi après cinq années, je me rendis compte que toute la colère que j'avais en moi, contre lui pour ce qu'il m'avait fait, avait disparu. Je lui avais pardonné.

Nous passâmes la nuit à chasser et à nous repaître de nos victimes lorsque celles-ci étaient humaines, (je vous déconseille fortement la chair de vampire, elle est âpre, amer, et d’autres goûts écœurants, même pour un lycan, beurk) ensemble comme autrefois. Le lendemain au lieu de nous reposer, nous nous racontâmes nos aventures, moi ma chasse, ma vengeance qui avait pris fin deux semaines auparavant, lui sa rencontre et son entrée dans un clan. Il m’invita à le suivre, dans une région plutôt sinistre de prime abords, mais très peuplée de vampires et
humains, de quoi nourrir une meute de plus de vingt individus pendant des décennies. Il m'emmenât dans une ville proche de la tanière ou plus exactement du château, là je pus grâce à l'argent récolté au cours de toutes mes aventures, me ré équiper en arme, armure et autres objets utiles, cet établissement est impressionnant en diversités. Je travaillais au cimetière le temps pour moi de me renflouer et d’améliorer ma cachette, puis décidais de reprendre mes raids. Le répit accordé aux vampires était arrivé à son terme.

Avant de continuer à vous conter mes aventures, permettez moi un petit conseil.

«Ne jamais, au grand jamais défier l’église. Malheur à vous, si leurs bras meurtriers vous prennent. Si vous êtes un homme, ils vous briseront chaque os présent dans votre corps, puis vous arracheront les ongles des pieds et mains un à un, les dents une à une. Vous serez ensuite marqué au fer rouge d’une croix allant de 5 cm de diamètre à 25 selon la gravité des faits. Si au contraire vous êtes une femme, les pires tortures vous attendent. Les femmes quelque soit leur ages sont automatiquement violées, marquées elles aussi au fer rouge, cheveux rasés, ongles des pieds et mains arrachés un à un, les dents une à une, mieux vaut qu’aucune ne soit enceinte…, enfin encore des tortures pendant des jours entiers et des nuits entières, ils ne laissent aucun répit, si ce ne sont pas les tortures qui vous tueront, alors ce sera la fatigue, le stresse et l’angoisse qui s’en chargera ! puis cloués à des croix plantés sur les chemins. Avant, pendant et après se n’ai que tortures et humiliations »


C’est là que je fis connaissance avec le premier d’entre eux, Argov le bras droit du fondateur Yaz, puis j’intégrai à mon tour le clan AoF, et depuis j’y suis restée. Une fois bien intégrée au clan, ayant une certaine sécurité, je pus m'adonner sans relâche à mon sport favori la chasse aux vampires, avec quelques raids toutefois contre les inquisiteurs, ça ne fait pas de mal, en tout cas à moi. Puis vint le temps des guerres, mais là c'est une autre histoire.

Je me souviens d’une fois, Argov a débarqué dans la tanière en courant et hurlant « C’EST LA GUERRE ». Tous les membres de la meute présents à ce moment là, se levèrent comme un seul garou, à ce moment un grand étonnement était lisible sur chacun de nos museaux. LA GUERRE ?????? Mais qu’est-ce que ça veut dire ? Depuis quand y a t-il des guerres ?

Argov encore tout essoufflé nous expliqua que c’était la nouvelle mode en vigueur, des guerres étaient déclarées entre les clans des Loups-Garous et des rats volants. Et qu’en parlant de ça, justement un clan vampire les « Killers » venait justement de nous en déclaré une.

Aussitôt le premier étonnement passé, nous rameutâmes la meute. Et nous nous préparâmes à guerroyer, les plus fortunés aidant les moins riches d’entre nous à ce ré-équiper chez notre bon vieux marchand. Les armures, furent vérifiées, réparées, huilées, remplacées si trop abîmées, les heaumes eurent le même sort. Les armes quant à elles furent aiguisées avec méticulosités, ainsi de suite. A cette époque notre marchand ne vendait pas encore de bottes, gants, boucliers et autres objets comme les bagues et cie.


Après tant de travail nous organisâmes un grand buffet, puis dans la soirée nous nous reposâmes afin d’être en pleine forme. Notre mage nous béni, puis nous partîmes vers la Vallée de l’espérance où devait avoir lieu notre toute première guerre. Nous étions presque au omplet, les rats volants en face un peu moins. Qu’elle rigolade, qu’elle baston mes amis.

La charge fut sonnée, et chaque membre des deux camps se précipita sur leurs adversaires.

Nous ne perdirent aucun de nos frères ou sœurs engagées, eux par contre quelques-uns eurent la gorge tranchés, d’autres les mains sectionnées, un des rats volants en perdit même la tête « MOUAHAHAHAH ».

Une fois les comptes et les poches faites avec et de nos ennemis, nous revînmes au sein de notre tanière avec plusieurs grands sacs d’or, notre clan enrichis de quelques centaines de milliers de pièces d’or et une grande fête fut donnée, les anciens racontant cette bataille aux plus jeunes qui n’avaient pu nous accompagné car trop peu équipé et pas encore assez entraînés et qui auraient été des proies faciles pour ces nuisibles volants.

Puis un soir je décidai de partir en Elensar, pour voir de mes yeux comment ça se passait à la congrégation, si elle n’était pas trop persécuté par l’église et ses sbires. Si tel est le cas, je ne donne pas cher de leur peau. Je vais me faire un plaisir de les éliminés tous un à un. Car comme tout garous qui se respecte ma conscience c’est peu à peu envolée, tout comme mes illusions et ma philosophie sur la vie.

J’imagine à l’avance ce que je vais leurs faire subir tous autant qui sont, les tortures psychologiques et physiques, a part le viole, ils vont subir outre ma colère, ce qu’on subit mes sœurs. Hummm j’en salive déjà. « Hein ??? mais, mais je bave !!!!!!!! ».

J'ai tout lu ( ça t'étonne ? ^^) et j'ai apprécié belle plume.

Par contre mauvais point tu parles pas de moi ? ^^ nn je rigole.

Mais bravo